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09 déc. 2019

COP 25 : changements climatiques et tourisme durable

    

Depuis quelques jours déjà, une foule fourmille tout autour de la Feria de Madrid. La raison ? Le parc des expositions madrilène accueille du 2 au 13 décembre les représentants de 193 Etats dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25. Contrairement à de nombreux secteurs d’activité, le tourisme qui représente 12% du PIB mondial, est globalement épargné. Plus précisément, c’est le secteur des transports qui ne cesse d’être montré du doigt. Pourtant, la seule idée de pouvoir parcourir le monde sans transport paraît inconcevable : comment poser le pied sur le sol Australien ou admirer les chutes d’Iguaçu en Argentine sans aucun moyen de locomotion ? D’où l’importance du tourisme durable…

L’importance d’une cohésion internationale

Derrière la COP25, un long passé de rencontres internationales émerge. La première remonte au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 et marque une prise de conscience mondiale. A l’issue de ce sommet est adopté l’Agenda 21,  un plan d’action constitué de recommandations visant à appliquer les principes du développement durable à l’échelle des collectivités territoriales. Cinq ans plus tard, 184 Etats signent le protocole de Kyoto s’engageant ainsi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5%. Cependant, il n’entre en vigueur qu’en 2005 sans avoir été ratifié ni par les Etats-Unis ni par la Chine.

Lors de la COP21 à Paris, un accord international est signé par tous les pays participants. Mais les Etats-Unis, première puissance mondiale, se retirent deux ans après. Aujourd’hui, l’objectif de la COP25 est de mettre en place les directives approuvées lors de l’Accord de Paris conclu en 2015 lors de la COP21. Parmi celles-ci, contenir d’ici 2100 le réchauffement climatique à 1,5°C, limiter la production et l’utilisation des énergies fossiles ou encore réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le tourisme : un secteur d’activité beaucoup plus nuisible qu’il n’y paraît ?

De nombreux secteurs d’activité sont concernés par les rejets de GES. C’est le cas du tourisme qui connaît un essor considérable depuis le milieu du XIXème siècle : en 1950 on ne comptait que quelque 25 millions de touristes par an. En 2018, ce chiffre a dépassé le palier emblématique des 1,4 milliard. Le tourisme représente 60% des flux aériens, ces derniers étant en augmentation constante. Pour se faire une idée, un avion émet entre 134 et 148 grammes de CO² par voyageur et par kilomètre. En France, le ministère de l’écologie a déclaré que la majorité des déplacements touristiques se faisaient en voiture, rejetant 30 millions de tonnes de CO² par an. Bien qu’il s’agisse effectivement des transports, ces derniers sont inséparables de l’activité touristique.

Mais les effets néfastes du tourisme ne concernent pas uniquement les moyens de déplacement. Le « très populaire » tourisme de masse par exemple, engendre des problèmes relatifs au surpeuplement, à la surexploitation des ressources donnant souvent lieu à des conflits d’usage avec les locaux (les complexes hôteliers dotés de piscines ou de terrains de golf puisent d’importantes quantité d’eau nécessaires à la vie des populations alentours), à une mauvaise gestion des déchets ou encore à la détérioration des milieux naturels (déforestation, érosion des sols…). Les communautés locales en pâtissent également : les profits générés par les voyageurs ne leur bénéficient que très rarement et leur culture est fréquemment submergée par celles des vacanciers.

Tourisme responsable et développement durable

De nouvelles formes de tourisme se sont peu à peu imposées depuis ces dix dernières années. Elles sont nées d’une prise de conscience inhérente à une volonté des voyageurs de préserver l’environnement et de respecter les populations locales tout en s’enrichissant personnellement. C’est de cette manière que sont apparus l’écotourisme ou tourisme durable soucieux de faire attention à son influence sur la nature et les populations locales, le slow tourisme qui prône l’utilisation des transports collectifs et des transports zéro pollution, et l’éco-volontariat qui permet de réaliser des missions de protection de la faune et de la flore pendant ses vacances.

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