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06 mars 2020

Tourisme animalier : les pratiques à bannir en voyage

    

Parce qu’ils sont sauvages, en voie de disparition ou simplement parce qu’ils sont mignons, les animaux ont de plus en plus la cote auprès des voyageurs. Approcher un éléphant ou un tigre, faire un câlin à un paresseux sont des pratiques populaires. Un must to do pour ceux qui ne connaissent pas l’envers du décor. En effet, derrière ces belles images se cachent maltraitance et souffrance. Consultez notre article sur la cause des disparitions des animaux. Battus, drogués, enlevés à leur milieu naturel, des animaux sont exploités pour satisfaire des touristes en quête de quelque chose d’inédit. Plein phare sur le tourisme animalier et ses dérives.

Le tourisme animalier : un tourisme de plus en plus populaire qui entraîne des dérives

De nombreux pays à travers le monde font face à des pratiques douteuses dans le domaine du tourisme animalier. Alors que certains d’entre eux essaient de lutter contre les dérives, comme le Cambodge qui a interdit les promenades à dos d’éléphants dans la cité d’Angkor, d’autres continuent de maltraiter des animaux, physiquement et psychologiquement. Parce que OUI, les animaux souffrent, voici quelques exemples de pratiques à bannir en voyage.

Faire un selfie avec des tigres ou des paresseux : des pratiques inquiétantes au cœur d’un tourisme animalier en vogue

Ce genre de clichés inonde les réseaux sociaux. Pourtant, la réalité est loin d’être aussi mignonne que le tigre qui n’a rien demandé. Les tigreaux sont séparés d’avec leur mère et sont enfermés dans des cages. Ils sont ensuite drogués pour qu’ils soient bien dociles pendant les photos. Exposés toute la journée aux visiteurs, on n’ose pas imaginer la quantité de drogue ou somnifère qu’on leur injecte…

Le paresseux, en voilà un animal sauvage non agressif et donc facile à attraper. Au Costa Rica, il est capturé bébé dans son milieu naturel pour ensuite passer de bras en bras pour une photo souvenir. Une source de stress qui leur provoque de graves maladies.

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Partez au Costa Rica soigner les paresseux avec Odysway.

Odysway vous propose un voyage au Costa Rica au sein d’un refuge pour animaux orphelins ou blessés, aux antipodes des pratiques néfastes du tourisme animalier : vous soignerez et vous occuperez des animaux dans le but de les réintroduire dans leur habitat naturel.

Monter sur le dos d’un éléphant

Nous avions déjà abordé le sujet dans l’un de nos précédents articles. Pour résumé, les éléphanteaux sont arrachés à leur mère et domestiqués selon un rituel cruel : le phajaan. Enfermés dans une cage étroite, privés de nourriture et battus, tels sont les actes inhumains que subissent ces petits pachydermes. S’ensuivent des tortures physiques avec l’utilisation d’une sorte de pic à glace et cette fameuse nacelle où s’installent les voyageurs et qui leur brise le dos… Plus d'explications dans notre article sur les balades à dos d'éléphant.

Se promener avec des lions : le boom d’un tourisme animalier bien particulier en Afrique du Sud

Encore une autre pratique du tourisme animalier à bannir en voyage. Là aussi, les lionceaux sont pris à leur mère dès le plus jeune âge et sont forcés à côtoyer les touristes dans de cruelles conditions. Comme ils ont été arrachés à leur milieu naturel trop tôt, ils ne peuvent plus retourner dans la nature. Leur avenir : devenir la cible de chasseurs peu scrupuleux qui les tuent alors même qu’ils sont en cage. C’est ce qu’on appelle la chasse en boîte…

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Avec Odysway, participez à un projet de conservation des félins en Afrique du Sud. Apprenez à connaître les grands félins et leur histoire, construisez-leur des jouets et des espaces de jeux, préparer leur nourriture et partagez des moments inoubliables avec les félins ainsi qu’avec les autres volontaires !

Visiter une plantation de café à civette

Issu d’Indonésie notamment, le café à civette est l’un des cafés le plus cher du monde. A base d’excréments du kopi luwak, sa fabrication est pourtant fortement décriée car ces petits animaux connaissent une réelle maltraitance. Enfermés dans des cages sales avec un régime alimentaire non approprié, les kopi luwak vivent dans un stress permanent jusqu’à parfois s’automutiler.

Visiter une ferme aux crocodiles ou un parc à ours

Par leur dangerosité, certains animaux attisent la curiosité. Tel est le cas avec les crocodiles ou les ours. Mais il faut savoir que ces animaux vivent dans des conditions déplorables. Leurs enclos sont trop petits et ils finissent par se battre. De plus, les ours doivent « amuser » les visiteurs en faisant des numéros de cirque qui ne sont pas du tout des gestes naturels pour eux et qui les font souffrir.

Participer à un spectacle aquatique ou avec des singes

Dans certains pays d’Asie, les singes font le show en adoptant des comportements humains. Pourtant il n’y a rien de drôle à ce type de spectacle puisqu’ils sont enchaînés en permanence et battus pour être dressés. Ils finissent généralement par faire la mendicité, une pratique du tourisme animalier qu’il ne faut surtout pas encourager car cela incite les « propriétaires » des singes à continuer leur petit numéro.

Les dauphins aussi souffrent dans leur bassin trop petit dans lequel ils ne peuvent même pas se protéger de la chaleur. Dans leur milieu naturel, ils plongent pour échapper au soleil, ce qu’ils ne peuvent pas faire en captivité. En outre, il faut savoir que s’accrocher à la nageoire d’un dauphin lui fait plus de mal que de bien. Il n’est pas étonnant qu’avec de telles conditions de vie, leur durée de vie est deux fois moins longue.

D’autres pratiques de tourisme animalier à bannir

Il y a tellement d’autres pratiques à bannir en voyage : porter des tortues de mer, participer à des combats de coqs ou des corridas. Mais aussi aller dans un cirque où les « stars » vivent dans des cages la majeure partie de leur vie. Certains zoos ou aquariums sont également douteux quant aux bonnes conditions de vie des animaux. Même les ânes de l’île de Santorin qui transportent les affaires des voyageurs sont victimes de maltraitance. Que dire du Japon où il est possible de prendre un thé avec des loutres. Et la liste est encore longue…

Faites le choix d’un tourisme animalier responsable

Pratiquer un tourisme animalier responsable c’est tout à fait possible et facile ! Comment ? En suivant de bonnes pratiques comme ne pas s’approcher des animaux, ne pas les toucher, ne pas contribuer au commerce d’espèces en voie de disparition, vérifier les zones protégées avant de partir en balade, choisir un organisme, une agence ou une association qui respecte la faune.

Pour apercevoir des animaux sauvages, il suffit simplement de vous rendre dans des parcs ou réserves naturelles, de partir en bateau sillonner les mers ou les fleuves. Pour une meilleure approche et dans le respect de l’animal, faites-vous accompagner par un guide certifié. Vous avez également la possibilité de devenir bénévole dans des refuges pour vous occuper d’eux.

Lorsque vous êtes en présence d’animaux sauvages en captivité, posez-vous les questions suivantes :

  • ont-ils l’air en bonne santé ?
  • ont-ils assez d’espace pour vivre ?
  • dans quel état est leur habitat ?
  • les bébés animaux sont-ils seuls ou avec leur mère ? S’ils sont seuls, ce n’est pas bon signe…
  • est-il possible de s’approcher d’eux sans trop de problème ? Si oui, ce n’est pas normal, car rappelons-le ce sont des animaux sauvages

Découvrez nos séjours éthiques avec les animaux sauvages

Parce que nous prônons un tourisme responsable, chez Odysway nous proposons des séjours inoubliables et éthiques auprès d’animaux sauvages. N’hésitez pas à consulter tous nos séjours sur le thème du tourisme animalier.